rien, ou presque

Publié le par Anna-Marguerite

il s'en faut de peut, parfois,

de presque rien

pour que ça bascule, ça bouscule.

 

Tu ne l'a pas vu venir,

mais c'était là.

ça couvait, lentement,

aussi sûrement que le froid sur ta peau,

aussi sombrement que ces idées, qui t'assaillent.

 

Tu ne l'a pas vu venir, pourtant,

l'étau resserré, ta broyé, peut à peut,

aussi durement que la pierre, sous tes pieds nus.

Il était là, attendant son heure,

caché, lové dans ton corps,

prêt à agir.

 

Tu ne l'a pas sentie rouler,

cette larme,

margré toi, qui a coulé,

quand tu a su.

Tu aurai voulu éviter, cacher, ignorer,

mais c'était là, prêt à jaillir,

comme l'eau des nuages,

qui coule sur tes cheveux.

 

Les yeux assombris, par les doutes et les craintes,

petite âmes errante, perdue, émue,

tu ne sais plus.

 

Publié dans histoire de...

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L
<br /> je crois que si, je crois qu'on les sent rouler mais on fait comme si on ne sentait rien..parce qu'on ne peut pas s'apesantir sur soi-même. <br /> <br /> <br /> Ecrire ici sert un peu à ça: à laisser rouler...<br />
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