YOYO
J'ai écouté, réécouté cette chanson de Bashung "comme un lego".
Je l'aime bien, elle me parle tant.
Je suis ton légo.
Tu distilles les sourires ou les grimaces,
tu cris plus fort ou tu rêvasses,
il n'y pas de répis,
tu fuis ou tu fonces,
et moi, j'essaye de suivre, de comprendre,
mais je ne sais plus.
Je ne comprend plus rien,
peut-être toi non plus.
Ce chaud, ce froid,
que tu appliques sur mon coeur,
ravive ma douleur, et cette peur,
de ne plus être, rien,
pour toi.
Au gré de tes humeurs,
nous survivons.
Il faudra que cela cesse,
car le temps me presse,
la patiente est derrière moi,
la jeunesse aussi,
et si tu n'y prends garde,
tu finiras sans moi, sans eux.
Je ne veux pas que tu défasses,
ce que nous avons fait.
Je ne veux pas que tu fasses couler les larmes,
pour rien
juste parceque ça te fait du bien.
Les autres ne savent pas.
Ils ne voient que ton sourire.
Mais dans l'ombre il y a nous,
pauvres de nous,
qui croirai ça.
ça ne s'explique pas,
tu lui ressembles de plus en plus.
Elle nous a fait tant souffrir,
et tu deviens comme elle avec les années.
c'est comme un retour en arrière.
Tous ces malentendus, tout le temps, partout,
Je ne veux pas être un légo, ni pour toi,
ni pour quiconque.
faire, défaire, refaire,
compter, décompter,
donner, reprendre,
tout ce soleil qui passe et que personne ne voit,
toute cette joie qui pourrait être,
mais qui fuit.
je te parle, entend moi.