avancer
Sur le troittoir, délaissée,
marchant, pour ne pas aller,
sur le sentier escarpé ou on voulait l'entrainer,
elle est seule, ce soir.
La route n'est pas toute tracée, le chemin est tortueux
tordu comme ses doigts,
comme son âme.
Ne rien dévoiler pour ne rien laisser paraitre,
Les apparences sont trompeuses,
on la croit calme, triste ou apeurée,
quand la tempête fait rage dans sa tête ;
Puis tout à coup le vent se lève,
la voix s'élève entendez là,
rien ne dure, elle se taira,
et puis un jour disparaitra.
Personne ne sait la regarder,
personne ne lit dans ses pensées,
personne ne sait ce qu'il y a dedans,
même elle parfois ne le sait pas.
Il fut un temps ou tout était droit,
un temps péri qui s'est enfui,
depuis elle cherche et erre sans fin
sur les chemins qui la mène plus loin.
Ses pas, depuis toute petite,
l'ont mené là, elle ne sait pourquoi.