Le blog de Anna-Marguerite

c'est comme si je ne te reconnaissais pas, comme si tu n'avais jamais été celui là. Peut-être est-ce moi qui n'ai plus les mêmes yeux, mais quand je te regarde, tes yeux me reprochent, j'y vois du défit, du déni, de la colère. c'est comme si tu étais...

c'est ça, je crois, qu'il y a l'amer, ça va finir par se voir, par marquer, se remarquer, et puis le vide se fera, et la mer montera, grandira encore, et emportera tout.

et braves aussi... bien bien braves... courageuses... et tout et tout... elles regardent passer les trains, les autos, les vélos, les hommes en patins à roulettes et ceux en costume cravate.. ... ... réécouter la chanson du petit cheval blanc, de Georges...

sur le fil, tantôt je penche, parfois me défile, me laisser tomber, ne pas me relever.

il s'en faut de peut, parfois, de presque rien pour que ça bascule, ça bouscule. Tu ne l'a pas vu venir, mais c'était là. ça couvait, lentement, aussi sûrement que le froid sur ta peau, aussi sombrement que ces idées, qui t'assaillent. Tu ne l'a pas vu...

trop facile, toute cette com, les choses qu'on n'oserai pas dire en face, trop facile par clavier interposé, les messages, les critiques, les gué-guerres qu'on croyait éteintes, qui se ravivent, là, d'un coup, les amis, qui n'en sont pas, les vexations...

Hier, il est revenu. Je ne l'avais pas revu depuis plusieurs mois, et avant cela, plusieurs années. Il a parlé de problèmes de santé. Il comprenait mal, voyait mal, il était venu quand même. Sa femme, petite et courbée, était là aussi. Les os déformés...

J'aurai pu, écrire sur cette truie au regard si vide et au pelage si rose, j'aurai pu décrire ce matin là, qui avait pourtant bien commencé, par un beau soleil, calme, doux, et qui aurait pu finir en pugilat, j'aurai pu parler de cette femme, qui m'inspira...

Jaune, comme les fleurs que je t'offrirai,, pour te dire que je ne t 'aime pas, juste guidée par le convenances. Mais tu le sais déjà...